Afin de remonter le cours de la vie de sa grand-mère, qu'elle n'a pas connue, l'auteure a engagé une détective privée et écrit à partir des indices dégagés. A travers ce portrait de femme explosive, restée en marge de l'histoire, elle livre une réflexion sur la liberté, la filiation et la création.
Dans les scènes touchantes ou drôles d'un récit choral, l'écriture cinématographique épouse la langue blessée des acteurs. Je voudrais qu'on m'efface, une histoire où l'émotion court, vive mais sans pathos, dessinant une chronique montréalaise qui culmine dans l'espoir inaltérable de l'enfance.
Deux familles sont réunies dans une maison centenaire pendant trop longtemps. L’hiver perce les murs, la tapisserie s’épluche et les souris font leur nid dans le piano. Alors on se penche sur l’extérieur, comme pour la première fois. Dehors, une nouvelle langue se déploie. Celle des lucioles, des pins blancs et du mélilot. Dehors, une cueilleuse d’asclépiades sauve la vie de soldats, un superhéros dompte les peurs à bord de son tracteur, un peintre japonais trace ses tableaux avec la sueur des amants. Dehors, tout redevient possible.
"Un peintre se retrouve sur la grève d'un grand fleuve afin d'en reproduire le bleu quand une femme vient bouleverser sa vie. Comme deux amoureux qui se sont rencontrés trop tard, ils se réfugient l'un dans l'autre. Vœu lumineux d'une beauté sauvage, ce nouveau roman d'Anaïs Barbeau- Lavalette porte sur ses ailes la résilience des huîtres qui fabriquent une perle de leur blessure, la majestuosité du lis géant qui ne fleurit qu'aux sept ans et l'audace de toutes les femmes qui ont décidé d'écrire leur désir."--